Mesdames, Messieurs,
Je sais que vous êtes très attentifs à mes publications sur Internet, aussi n’ayant plus d’interlocuteur connu chez vous je me permets de lancer cette bouteille à la mer …
J’espère grandement que vous saisirez cette occasion pour que nous puissions renouer un dialogue entre « gentleman » et enfin nous asseoir autour d’une table pour mettre en place des solutions.
J’ai toujours été factuel dans mes appels au secours sur Internet et je le resterai. J’ai à regret été contraint d’utiliser cette voie médiatique car je risquais de perdre mon entreprise, donc mon travail, mon capital et ma maison, et avouez que chômeur, SDF, unijambiste n’est pas une position idéale !
En effet depuis mon accident, j’ai dû faire face à de lourds frais pour palier à mon absence puis incapacité à reprendre mon activité sans adaptation de mon poste de travail. Face au danger de tout perdre et des délais qui ne cessaient de s’allonger, c’est la seule solution que j’ai trouvée.
Je comprends parfaitement que cette médiatisation ait put vous froisser, et je souhaiterai que le dialogue puisse de nouveau s’établir entre nous pour sortir de cette crise la tête haute.
Mon honnêteté m’impose de reconnaître que votre comportement et votre prise en charge pour l’individu-victime que je suis est tout à fait à la hauteur de ce que je pouvais attendre et vous remercie pour ce volet privé.
Malheureusement concernant les préjudices professionnels et les conséquences extrêmement lourdes pour mon exploitation la prise en compte est loin d’être à la hauteur des besoins.
Non seulement j’attends le remboursement des frais engagés pour palier à mon absence et mon actuelle limitation, les pertes d’exploitation, mais aussi la prise en charge de l’adaptation de mon poste préconisé par le rapport COMETE et validé par votre expert , relevant de mon droit à réparation intégrale sur tous les plans (privé et professionnel) .
En tant que chef d’entreprise je suis tout à fait à même de comprendre une logique purement financière et d’économie… Mais plus vous tardez à financer l’adaptation de mon poste plus je suis obligé de faire appel à des sous-traitants à « fond perdus » contrairement aux investissement validés qui stopperaient cette hémorragie financière, me permettant de reprendre mon activité à temps plein dans des conditions de sécurité et de pénibilité compatibles avec mon handicap.
Alors de grâce, Mesdames et Messieurs les responsables de la MACIF prenez cette branche d’olivier que je vous tends.
Faites que mes prochains articles louent la qualité de la prise en charge de mon cas par vos services et prenez rapidement contact avec moi que je puisse d’ores et déjà annoncer publiquement que la solution est proche.
Permettez moi enfin, de ne plus être affligé de cette double peine qu’est mon handicap plus cette lutte qui n’a que trop duré, que je puisse enfin reprendre le cours de ma vie.
J’attends et espère avec impatience que vous preniez contact.
Il n’est jamais trop tard pour bien faire …
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