Alors que les premiers bilans sont en train de se dégager suite au violent orage de grêle du 9 juin, les services de l’état commencent à faire leurs premières propositions d’accompagnement.
Je dois avouer que j’hésite entre le rire et les larmes….
Mais comme disait Beaumarchais, « je me presse de rire de tout, de peur d’être obligé d’en pleurer »
Voici donc un petit florilège de ce qui me fait le plus « rire » :
- Les orages de grêle étant assurables par les compagnies privées ne sont donc plus ni des catastrophes ni naturelles !!!!
« Étonnant non ?! » comme disait DESPROGES
Il faut avouer que les prouesse sémantiques de nos politiques et fonctionnaires laissent parfois dubitatif. - Les services des impôts annoncent en grande pompe et avec fierté qu’ils vont faire une mesure forte de dégrèvement de la taxe sur le foncier non bâti !
Comme si le bâti ne pesait pas sur nos entreprise …
L’année dernière, suite à la très petite récolte due au mauvais printemps et la très mauvaise floraison, nous avons eu droit à cette même mesure. Bilan : j’ai eu un dégrèvement d’environ 10 € par hectare pour 70% de perte de récolte…
Que vais-je faire de tout cet argent !
Mesdames et messieurs les représentants de l’état et des services fiscaux, que cette mesure existe c’est bien mais par pitié ne nous présentez pas cette aumône comme une mesure salvatrice pour nos exploitation. - Nous devrions avoir aussi une prise en charge partielle sur nos cotisations sociales. Mais comme dans d’autres cas par le passé, il y aura bien sur des conditions. Celle que je trouve la plus étrange et la plus inégalitaire c’est l’obligation d’avoir été assuré contre les aléas climatiques.
Il faut déjà savoir que comme toute assurance, le remboursement est très loin de couvrir les dommages.
En revanche cette assurance est subventionnée à hauteur de 65 %.
On se retrouve donc dans une situation assez étrange puisque ceux qui ont déjà couté à la collectivité par la subvention de leur assurance sont les seuls à bénéficier de baisse de charges sociales et donc de peser encore plus sur la collectivité.
Est-ce une vue de mon esprit ou est-ce là une monstrueuse iniquité, qu’en dites vous ?
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